Et voilà, les masques (car c'est de circonstance) tombent.
Après avoir normalisé, grâce au terrorisme, l'état d'urgence et toutes les dérives autoritaires qui en découlent, c'est grâce à l'urgence sanitaire que le gouvernement compte consolider Big Brother. Mince dites donc, tels Macron face au Covid, on l'avait pas vu venir celle-là. Et préciser que ça n'arrive pas qu'en France, bizarrement, ne me console, mais alors, pas du tout.
Pour Orwell, le Big Brother de 1984 résultait d'une guerre nucléaire. Au sortir de la seconde guerre mondiale, on craignait forcément plus les champignons nucléaires que les pangolins chinois, c'est humain. Mais le résultat semble bien promettre d'être le même, comme quoi, l'agonie des libertés n'est pas obligatoirement un événement bruyant.
Ces chers gouvernants aimeraient bien réussir à tracer les gens, par leur téléphone. Pour retrouver qui a côtoyé qui si l'un deux s'avère positif au covid-19. C'est du moins la version officielle. Un identifiant unique, pas centralisé, les téléphones garderaient par bluetooth l'historique des téléphones qu'ils ont croisés, et on remonte la chaîne en cas de besoin, téléphone par téléphone. Mais, promis, c'est anonyme, en plus sur la base du volontariat alors vous voyez bien, et on ne garde pas l'historique, mieux : ça n'utilise même pas le GPS des smartphones. Je vous jure Madame que j'ai pas couché avec un garçon. Marie-Thérèse ne jurez pas !
Il n'y a que moi que ça pique ? GPS ou pas, si on sait qui a croisé qui et à quelle heure, on finira donc toujours par savoir où il était. On saura heure par heure qui vous avez rencontré, et où.
ça ne pique toujours pas ? Ben, je sais pas alors, j'ai du croiser des orties, c'est pour ça. Elles n'avaient sûrement pas de smartphone, remarquez, je suis tranquille question traçage.