Les médias entretiennent bien l'hystérie autour du virus, quand même. Ceci dit, quand on leur reprochait de parler en boucle d'un sujet polémique (presqu'aussi polémique qu'inintéressant, souvent) pour faire de l'audience, on disait qu'il "ne devait rien se passer dans le monde pendant ce temps-là".
Ah ben là, ils n'ont rien à se reprocher.
Mais ça n'empêche quand même pas les parisiens d'essayer de partir en vacances. Qu'est-ce qu'ils n'ont pas compris dans "restez chez vous" ? Bon, c'est vrai, même dans les films de zombies, les gens ont le droit de sortir. A leurs risques et périls, notez. Mais dans la vraie vie, c'est pourtant pas dur à comprendre. C'est comme si les pompiers avaient demandé aux Australiens de ne plus fumer pendant les incendies. Pas compliqué.
Tout ça alimente l'anxiété générale, personne n'y échappe. Tiens, à force de visiter les sites d'actu sur internet, même mon ordinateur finit par angoisser. Ce matin j'ai éternué devant, l'anti-virus a démarré.
C'est décidé. Ce soir je dors dans ma voiture.
Parce qu'on peut douter de tout, mais pas de sa Volkswagen.